Cet été, pour progresser et devenir un bon développeur, je me suis mis à la lecture. Le premier livre que j’ai lu s’intitule Gagner en efficacité.
Ce genre de bouquin, c’est le fondement de la société américaine, c’est le rêve Américain à porté de main, c’est ce que l’Amérique sait faire de mieux. Bref le pays de l’oncle Sam regorgent de bouquins de ce genre. En voici quelques exemples pêchés sur Amazon.com
- Think Like a Billionaire, Become a Billionaire (Pensez comme un milliardaire, devenez un milliardaire)
- Think BIG and Kick Ass in Business and Life (que l’on pourrait traduire par « Pensez GRAND et déchirez au boulot et dans la vie »)
- How to Get Rich (Comment devenir riche)
- How to Win Friends & Influence People (Comment se faire des amis et influencer les gens)
- Maximum Achievement: Strategies and Skills That Will Unlock Your Hidden Powers to Succeed
- Et cetera, et cetera
Bref, ce genre de livre est une spécialité du pays de l’ongle Sam, mais celui-ci semble avoir été écrit par un français: le Dr Patrick M. Georges. C’est un neurochirurgien, également un professeur de management, ou alors l’inverse !
Ce livre se lit très facilement. La première partie dresse une bonne liste de conseils réparties en plusieurs chapitre. Comme l’auteur l’explique dans son ouvrage, tous les conseils ne s’appliquent pas à tout le monde, mais ils semblent tous pertinents. La seconde partie est une serie de situations où il faut retrouver et appliquer les conseils de la première partie. Bref, cette seconde partie n’apporte rien, de même que la troisième qui n’est qu’un résumé des conseils énumérés lors de la première partie.
Mais revenons aux conseils de la première partie. J’en connais et j’en respecte déjà certains (waouh, trop fort le gars). Voici donc les conseils que j’applique déjà à la lettre.
Buvez moins d’alcool
Bon d’accord celle-ci est facile. 🙂 Mais bon c’est pas de ma faute si je préfère un Orangina bien frais à un Chateau Margaux. Je sais je fais honte à tous les vignerons français.
Protegez-vous des voix ! Elles perturbent fortement votre intelligence.
Je suis 100% d’accord avec ce conseil et l’appliquer n’est pas un mince affaire. Je milite pour ne pas travailler dans un open-space mais je travaille malgré tout dans un bureau de 6 personnes. Aussi, lorsque je veux m’isoler pour travailler, je mets mon casque de walkman (même sans musique parfois).
Un visage humain dans votre champ visuel et votre intelligence est perturbée
Idem que ci-dessus, ne pas travailler dans un open-space me permet d’éviter les distractions des gens qui passent. Et j’ai investi dans un grand écran 24″ pour ne pas voir la personne qui est en face de moi (et accessoirement pour avoir plus de pixels pour travailler).
Le livre contient également un grand nombre de conseils auxquels J’adhère complètement et que je compte mettre en pratique à partir de la rentrée. Je ne sais pas si j’arriverais à tous les appliquer, mais je compte m’y employer. Ces bons conseils sont les suivants
Organisez une pause privée par jour
Je sais que je ne prends pas assez de temps pour réfléchir dans la journée. J’agis beaucoup, je ré-agis (aux mails, aux sollicitations, etc), mais je ne réfléchis pas assez. Je vais essayer de m’aménager une pause d’une demi-heure dans ma journée de travail « coupé » du monde pour réfléchir. Bill Gates avait sa Think Week, je vais essayer d’avoir ma demi-heure de réflexion.
Ne commencez pas votre journée par la lecture de votre courrier. Vos objectifs ont priorité sur ceux des autres.
Là j’ai tout faux car je fais ça tous les matins depuis 3 ans. C’est mon rituel, je réponds à mes mails le matin avant de commencer le travail. Comme, je fais ça le plus souvent au calme chez moi, Je sais que je pourrais consacrer ce temps où ma concentration est maximale à faire des travaux nécessitant de la concentration.
Je vais repousser la lecture de mes mails à la fin de la matinée. La demi-heure juste avant le repas étant régulièrement propices à dérangements (collègues qui reviennent de réunions, faim qui commence à se faire sentir, etc.)
Donnez à votre équipe un objectif mesurable toutes les semaines.
Le stress et la démotivation prennent racine dans l’incertitude. J’ai suffisamment participé à des projets sans roadmap pour avoir intégré cette notion. Je vais donc essayer de ne pas connaitre cette erreur et toujours fixer un objectif mesurable pour la semaine suivante.
Ce conseil est facile à dire mais pas évident à tenir à mon avis ! Rendez-vous dans 3 mois pour un premier debriefing.
Il y a encore plein d’autres conseils que je pourrais mettre en pratique mais je ne voudrais pas spolier l’auteur de son travail, ni me fixer des objectifs trop ambitieux.
En conclusion, je vous conseille donc vivement ce livre qui se lit d’un trait, mais qu’il faudra conserver comme livre de chevet et relire régulièrement pour être sur de bien appliquer les quelques conseils que vous pensez important.
Je pense vraiment que chacun peut s’améliorer en appliquant quelques uns des conseils présents dans ce livre.